Introspection – Sweet Venom

Quand une amie m’a demandé de dessiner Venom pour son fils, j’ai détourné cette version… pour moi-même.
Un autoportrait en pleine métamorphose, inspiré par la dépression.
Cette seconde peau qui t’enveloppe tel un cocon,
tissée dans les fibres de faux-semblants, de sourires forcés, et de façades bien habillées.

Ainsi, ce costume murmure et siffle.

Mes angoisses chantaient.
Mes souvenirs enfouis hurlaient.

Nous avons tous cette petite voix intérieure qui nous fait douter.

Et si ce n’était pas une malédiction ?
Et si ce trauma devenait une force ?

Un miroir de nos parts d’ombre… mais aussi de notre puissance.
Apprendre à l’apprivoiser.
En faire un dessin pour mieux le dompter.

C’est tout l’objet de mes ateliers de dessin expressif :
explorer ses émotions, sombres ou lumineuses,
créer sans juger, extérioriser ce qu’on n’ose parfois pas dire.

Et si ton venin intérieur devenait ton allié ?

🖤 Œuvre également dédiée au groupe luxembourgeois ExInferis et à leur chanson Sweet Venom.

NB : Le passage de « dépression » à « trauma » évoque les archétypes jungiens — Anima (le féminin intérieur) et Animus (le masculin intérieur) — jouant sur les nuances du genre grammatical en français.